Crise identitaire #meretrouver

Et puis se débattre dans les méandres de la pensée, les méandres du soi intérieur.

Ce que je me sentais bien dans cette layette rose blottie auprès des miens. Dommage, en réalité je ne m’en souviens pas mais les photos, elles, témoignent du bonheur familial. Bonheur familial…

Tout à l’heure, enfant, je jouais à la Barbie avec ma petite sœur, on était pas toujours copines, parfois on s’amusait (oui oui on s’amusait) à se piéger. Tu sais ces pièges d’enfants ridicules, de la maïzena dans un lit, de la colle sur le bureau, des punaises sous le tapis (la punaise c’était ma Soeur… Je m’en souviens j’ai hurlé mais c’était le jeu)…. Qu’est-ce qu’on était cons! Qu’est ce c’était bon.

C’était s’inventer un groupe de musique avec ma cousine et le baptiser de ce nom secret que nous seules connaissons. C’était deux mois de vacances à ses côtés, chaque été, sur cette péniche sacrée à nos cœurs, nos pêches, nos blabla titanesques aux jeunes qu’on rencontrait ci et là, c’est ce fameux instant, assises sur le boulard face à ce groupe d’ados à qui on faisait croire que la péniche avait je ne sais plus combien de chambre, eux stupéfaits et notre grand-mère qui a coupé court à toute cette mascarade (je ne nommerais même pas comment elle a fait😂).

C’était aussi les expériences de la fabrication d’alcool avec mon autre cousine, la mirabelllllle ce que je l’ai aimé la mirabelle… Qu’est ce qu’on a rit. L’innocence c’est ce qui remplit le cœur de bulles très légères mais qui pétille à la fois comme une ébullition constante.

C’était aussi les soirées à rêvasser dans mon lit à un avenir à la Walt Disney.. 2 enfants, une fille un garçon! Quentin ou Nathan et Cécilia. J’avais des poupons avec ces prénoms-là… Que sont-ils devenus?

J’ai marché un peu par ici et puis beaucoup par là, je me suis cherchée, je me suis perdue… Je me suis accrochée et j’ai sans doute un peu boité. J’ai pas toujours fait les bons choix, j’ai pas toujours filé droit. Mais ma vie allant à l’envers j’ai cherché parfois mon moi.

J’étais la comique de service, celle qui écoutait toujours les autres et qui prenait souvent leur défense. Celle qui pouvait se plier en quatre en s’oubliant elle-même, dans le fond j’étais trop bête. Il y a peu j’étais encore trop celle-là.

Je rêvais d’ailleurs… Je rêvais de grandeur.

Quand on est idéaliste, il est difficile de se heurter à une réalité trop compliquée. Alors de personne positive on bascule dans le rang des réalistes, c’est bien aussi.

Puis le schéma familial qui s’effondre et ses fondations avec… On ne se remet jamais tout à fait d’un divorce lorsqu’on est enfant. Ces bassesses, cette haine, cet amour? On en profite et on se perd un peu plus. D’illusions en déceptions… La vue brouillée, le cœur en vrac, des idéaux boiteux dans les poches..

On tente d’accrocher ce sourire sur les lèvres et on le garde tel un masque magique qui camoufle et qui vous rend plus belle. Un sourire ça fait des étincelles. C’est une armure à ciel ouvert. Une couverture pour les jours de guerre.

On se jure de ne pas faire les mêmes erreurs et on se promet d’être mieux… Dans le fond on se leurre.

Et puis y’a cette relation qui change tout à la vie… Et puis en fait non! Puis en fait, malgré tout, je reproduis un chemin que je m’étais promis de ne pas emprunter. Chienne de vie je me suis répété. J’ai to it fait, tout tenté!

Y a ces gens importants et ceux qui ont faussé compagnie. La vie trie et laisse une poignée sur le quai. J’ai assez ramé. Moi c’est la ligne d’arrivée que je vise. La tranquillité que j’idéalise.

Je pense avec du recul que rien n’arrive par hasard, et si je suis en phase avec celle que je deviens ce jour, je sais que je ne veux plus de celle d’hier.

Alors je traîne ma sensibilité, mais je m’autorise à baisser quelques barrières. Vivre avec des œillères ce n’est pas vivre. Et vivre sans ressentir c’est un peu mourir. Moi je veux vivre et sentir, je veux rire et vibrer.

Le secret? Ne pas s’oublier. L’égoïsme est mère de générosité. Alors je vais m’aimer plus que quiconque ne pourra m’aimer.. Et un jour j’aimerais une personne qui saura s’élever à la hauteur de mes valeurs. J’ai conscience de la prétention ultime. Mais tu sais quoi? Je m’en cale. J’ai décidé de faire confiance à mon karma, en l’univers, aux énergies.. Je sais qu’un jour la vie réunit les bonnes personnes. A coup de hasard, de destin, tu peux appeler cela comme tu veux.. Moi je le sais et cette idée aussi belle que saugrenue ne quitte plus mes pensées. Il n’y a rien de plus fort qu’une idée qui germe au fond de soi.. Tout est possible lorsqu’on y croit.

J’ai le temps.

Ce que j’ai appris? C’est que je ne passe pas après l’autre. C’est que j’ai le droit d’être romantique, c est ce que je suis au fond de moi. Je ne dois pas m’arrêter d’écrire, de lire de prendre soin de moi. Je ne dois pas accepter l’inacceptable. J’ai le droit d’aimer en grand, j’ai le droit de pleurer, j’ai le droit de déléguer, j’ai le droit d’être fatiguée et de me plaindre. J’ai le droit d’être qui je suis.

Ne jamais se travestir pour plaire à l’autre, se travestir c’est s’oublier. Et tôt ou tard on en souffre pleinement.

Chaque individu devrait être accepté pour celui ou celle qu’il.elle est. C’est bien ça la clé . Être soi, être en phase. S’aimer et se laisser apprivoiser ♡

La sincérité. Il en reste. Peu.. Mais il en reste.

Une séparation ou un divorce ce n’est pas un échec. C’est une tentative de se réajuster. C’est la vie qui te bouscule pour te recentrer.

La société veut que tu culpabilises. Mais j’emmerde la société.

Chaque jour je me répète: tu es belle, tu es quelqu un de bien, je t’aime !

Merci la vie.

Tout grand changement est précédé du chaos. La vie c’est maintenant. Il faut choisir. Demain le café sera froid, les enfants auront grandi…

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